Une fois rentré chez soi après l'hospitalisation, il faut s'organiser pour continuer à recevoir des soins, apprendre à vivre avec les conséquences de la chirurgie, gérer les effets indésirables des traitements (en particulier grâce à l'activité physique adaptée), optimiser sa nutrition, savoir trouver des aides pour les tâches quotidiennes, etc. Et une fois les traitements terminés, il faut retourner progressivement à sa vie professionnelle. Vous trouverez dans cette partie des conseils pour gérer l'impact du cancer colorectal sur la vie quotidienne.
Menée auprès de 225 patients, notre enquête révèle que l’impact du cancer colorectal sur la qualité de vie varie non seulement selon le type de cancer (côlon/rectum, métastatique/non métastatique), mais également selon le sexe et l’âge au moment du diagnostic.
Retrouvez les principaux résultats de notre enquête nationale sur le vécu des personnes atteintes de cancer colorectal.
"Vivre avec un cancer colorectal" est une enquête qui a été menée par l'association France Côlon dans les services de cancérologie digestive et sur Internet. 225 patients - moitié femmes, moitié hommes - d’une moyenne d'âge de 60,7 ans ont ainsi répondu, avec une répartition entre les cancers du côlon, du rectum, métastatiques ou non, correspondant aux statistiques globales connues.
Dans le cadre de la publication des résultats de l'enquête nationale "Qualité de vie", Stéphane Korsia-Meffre, de l’association France Côlon insiste sur l’importance de pratiquer une activité physique adaptée pour les patients afin de réduire les risques de récidive et de mieux supporter le(s) traitement(s).
À l’occasion de Mars Bleu 2017, mois de promotion du dépistage du cancer colorectal, l’Association France Côlon publie les résultats de son enquête nationale « Vivre avec un cancer colorectal » menée pendant un an auprès de 225 patients (âge moyen 61 ans, 51 % de femmes). Cette première enquête menée sur le vécu des patients et leur parcours de soins a pour objectif de permettre à l’association France Côlon de mieux adapter son action aux besoins et problématiques les plus fréquemment rencontrées par les patients en difficultés.
Les personnes qui souffrent de cancer colorectal sont réticentes à se percevoir comme handicapées, même lorsque leur emploi est difficile à concilier avec leur état de santé. Pourtant, être officiellement reconnu travailleur handicapé présente de nombreux avantages en termes d’aménagement des conditions de travail.
Les personnes qui souffrent d’un cancer se demandent souvent si elles doivent changer leurs habitudes alimentaires, pendant et après leur traitement. Cette question se pose d’autant plus chez les personnes atteintes de cancer colorectal, et dont l’intestin a été le siège d’une intervention chirurgicale.